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11-10-2012 France
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08-10-2012 France
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10-09-2012 France
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- Détails
- Publié le lundi 8 octobre 2012 16:16
- Écrit par Non Merci !
Alerte en Ardèche et dans le Gard :
** 08/10/12 :
COMMUNIQUE DE PRESSE – Dimanche 07 Octobre 2012
APPEL A LA VIGILANCE CITOYENNE !
Les collectifs lancent un appel aux citoyens
Devant l’imminence du démarrage des travaux de recherches sismiques par la société Geo2X, mandaté par le détenteur du permis du Bassin d’Alès ; Mouvoil SA, les collectifs appellent les citoyens du Gard et de l’Ardèche à une vigilance renforcée pour la période à venir sur ces deux départements.
Les premières démarches des maires concernés par ces travaux et des collectifs de citoyens auprès de l’Etat (Préfectures du Gard et de l’Ardèche ainsi que Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie) n’ayant, pour l’instant, pas abouti, les collectifs des deux départements lancent la veille sur les territoires concernés, activent leurs systèmes d’alerte et préparent d’ores et déjà les actions de mobilisation.
Chaque citoyen est invité à se préparer et :
1. VIGILANCE : à redoubler de vigilance et signaler toute circulation de véhicules suspects, annonces en mairie, travaux inhabituels… au Comité de Veille ardéchois (Tel. 06 23 66 15 51) ou gardois (Tel . 06 95 60 22 27).
Les Collectifs rappellent qu’il est important de passer par ce numéro et le site Internet (https://www.stopaugazdeschiste07.org) afin qu’ils puissent vérifier l’information avant d’alerter la population :
- Observez bien et notez les détails le plus précisément possible : date, heure, lieu, direction empruntée par le camion, nom de l’entreprise…
- Si possible faites une photo du camion et de la machine sur la remorque.
2. COORDONNEES : Les personnes souhaitant être prévenues en cas d’alerte sont invitées à faire passer leur n° de téléphone portable par courriel à
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.
L’alerte sera transmise par SMS par le Collectif 07 en même temps qu’aux pyramides téléphoniques mises en place depuis un an. Le site Internet relayera cette alerte.
Pour toute information complémentaire, nous encourageons les habitants de ces départements à se rapprocher d’un des collectifs le plus proche de chez eux parmi tous ceux qui quadrillent le territoire.
Collectif antischiste petite Camargue
Contact Presse :
Alain Roubineau
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
06 73 94 66 97
photos des différents véhicules de la société Geo2X à identifier.
Gaz de schiste : bilan de la journée internationale en France et ailleurs
- Détails
- Publié le jeudi 27 septembre 2012 07:58
- Écrit par Non Merci !
La première journée internationale d’actions contre les gaz et pétrole de schiste du 22 septembre a été une réussite. Y compris en France, malgré les récentes déclarations de François Hollande. Les collectifs citoyens et organisations mobilisées ne manquent pas de raisons pour renforcer et étendre leurs actions,notamment dans la perspective du débat national sur la transition énergétique.
En France
les vidéos
Saint Christol lez Alès :
Tournan en Brie :
Beaumont de Lomagne :
Aix les Bains :
Paris :
Strasbourg :
https://www.pluzz.fr/jt-19-20-paris-ile-de-france-2012-09-22-18h59.html (à partir de 4.30 mn)
dans la presse
https://www.humanite.fr/environnement/lutte-sans-frontieres-contre-le-gaz-de-schiste-504635
https://www.reporterre.net/spip.php?article3241
https://alpes.france3.fr/info/aix-les-bains-73--non-au-gaz-de-schiste--75524075.html
https://www.sudouest.fr/2012/09/23/le-sud-ouest-mobilise-contre-le-gaz-de-schiste-829064-706.php
Photos et autres vidéos
/index.php/actualites/international/263-globalfrackdown-pays-bas
https://picasaweb.google.com/112077671368387340895/StChristolLezAles22Sept2012
bilan de la journée internationale
Ce 22 septembre s’est tenue la première journée internationale d’actions coordonnées contre les gaz et pétrole de schiste, contre la fracturation hydraulique mais également pour repousser avec force la propagande actuellement déployée par l’industrie pétrolière et gazière pour promouvoir ses projets dévastateurs. De la Pennsylvanie à la Bulgarie, en passant par le Texas et l’Afrique du Sud, près de 150 actions ont été organisées dans la très grande majorité des pays concernés : Etats-Unis, Canada, Mexique, Argentine, Irlande, Royaume-Uni, Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Autriche, République Tchèque, Bulgarie, Roumanie, Australie, Afrique du Sud, etc. Preuve que la France est loin d’être une exception, à l’inverse de ce que clament industriels et éditorialistes pro-gaz de schiste, oubliant que la fracturation hydraulique fait l’objet d’interdictions, de moratoires ou de restrictions dans plusieurs centaines de lieux de la planète, y compris aux Etats-Unis (voir cet article pour un tour d’horizon quasi-exhaustif des mobilisations contre les gaz et pétrole de schiste).
En France, ce sont plus de 3500 personnes qui se sont réunies autour d’une journée de forums et actions à Saint-Christol les Alès (Gard), près de 1000 à Tournant en Brie (Seine-et-Marne), plus de 2500 à Aix les Bains (Savoie), 500 à Beaumont de Lomagne (Tarn-et-Garonne), une action symbolique sur le Trocadéro, une autre à Strasbourg, etc. Preuve que les déclarations de François Hollande lors de l’ouverture de la Conférence environnementale n’ont pas mis fin à la mobilisation citoyenne. Comment pourrait-il en être autrement alors que des dizaines de permis concernant les gaz de schiste sont toujours valides ou en cours d’instruction ? Si « personne ne peut affirmer que l’exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd’hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et l’environnement » comme l’a affirmé le Président de la République, alors il faut mettre fin à l’ensemble des permis ou demande de permis qui ont pour cible l’exploration et l’exploitation des pétroles de gaz de schiste.
Pour les collectifs citoyens réunis en coordination nationale, « il n’y a plus, aujourd’hui, en France, de gisements d’hydrocarbures accessibles sans stimulation ou techniques néfastes pour l’environnement à court, moyen et très long terme ». Compte-tenu du flou entretenu par les entreprises détentrices de ces permis, dont la majorité se gardent bien de déclarer vouloir utiliser la fracturation hydraulique pour ne pas tomber sous le coup de la loi, seule une détermination sans faille sur le terrain et une vigilance à toute épreuve permettront de mettre sous le feu des projecteurs médiatiques ces permis oubliés par le gouvernement. C’est donc sans doute un par un que l’on obtiendra l’abrogation des permis existants et le rejet des demandes en cours d’instruction par l’administration.
Premier sur la liste, le permis du "Bassin d’Alès" détenu par l’entreprise Mouvoil. Dans cette région, les géologues ont montré qu’il était impossible d’extraire du pétrole ou du gaz sans stimuler ou fracturer les schistes. Pourtant Mouvoil conserve son permis. Pire, l’entreprise a demandé une autorisation préfectorale pour faire circuler ses camions sismiques afin d’identifier les quelques lieux favorables à des forages-test. Et les préfectures du Gard et de l’Ardèche s’exécutent en convoquant les maires des communes concernées. Une vaste opération de solidarité avec les maires peu disposés à laisser ces camions passer sur le territoire de leurs communes est en cours (voir ici). La situation est semblable en région Ile-de-France où de nombreux permis sont à abroger urgemment.
Cette journée internationale d’actions est aussi l’expression d’une détermination visant à construire des solidarités au delà des frontières nationales. Une solidarité avec toutes les populations concernées par l’extraction de pétrole et gaz de schiste, qu’elles en vivent déjà les conséquences environnementales et sanitaires, ou qu’elles s’opposent à la mise en œuvre de ces projets dévastateurs. Voici quelques exemples des multiples facettes de ce travail de solidarité internationale :
- Soutenir les collectifs Sud-Africains confrontés à la récente décision de leur gouvernement de lever le moratoire sans justification (voir la pétition).
- Appuyer les militants des Etats-Unis qui essaient de desserrer l’étau et d’étendre l’interdiction ou les moratoires sur la fracturation hydraulique à d’autres Etats que les seuls Vermont, New Jersey et New York.
- Féliciter les camarades Québécois ou Autrichiens qui viennent de gagner des moratoires sans date limite de péremption.
- Ou encore exiger de la France et de l’Union Européenne qu’elles interdisent l’importation de pétrole et gaz de schiste provenant de l’étranger, y compris et surtout celui que les entreprises pétrolières et gazières prévoient d’exploiter de l’autre côté de la Méditerranée.
- Exiger que François Hollande et son gouvernement portent au niveau européen les engagements pris au niveau hexagonal, pour un minimum de cohérence politique et intellectuelle.
- Etc.
Cette solidarité internationale va au delà des gaz et pétrole de schiste. Ainsi, à Saint-Christol les Alès, la présence d’une délégation de Guatémaltèques en lutte contre l’extraction pétrolière dans leurs régions a permis d’élargir le spectre des résistances et de mettre en lumière les agissements trop méconnus de l’entreprise française Perenco. Au prix de nombreuses dégradations de l’environnement et de conséquences sanitaires, de déplacements des communautés indigènes (voir lerapport publié par le collectif Guatémala), Perenco exploite des forages au cœur d’une zone naturelle exceptionnelle du Guatemala, dans la région du Péten. Largement soutenue par des collectifs anti-gaz de schiste, cette délégation guatémaltèque a un programme bien chargé qui les mènera également à Paris.
Par ailleurs, les collectifs citoyens et organisations engagées contre les pétrole et gaz de schiste sont, jour après jour, plus impliqués dans le débat national et international sur la transition énergétique. Ainsi, pour ne prendre que ces deux exemples, des collectifs contre les gaz et pétrole de schiste sont associés aux trois jours de débat sur la transition énergétiqueorganisés au Vigan (Gard), et au festival des Utopies Concrètes qui se tient du 27 septembre au 7 octobre en région parisienne. Plus largement, il est certain que les collectifs et organisations engagés contre les gaz et pétrole de schiste sauront se saisir du débat franco-français sur la transition énergétique dont une feuille de route vient d’être publiée par le gouvernement.Notamment pour rappeler avec force qu’il n’est pas possible de transiger avec quelques principes essentiels, comme celui de laisser ces hydrocarbures dans le sol.
Nul doute également que les collectifs citoyens contre les gaz et pétrole de schiste ne se contenteront pas de déclarations vides de contenu. Une véritable transition énergétique nécessite des actes, des décisions et leur mise en œuvre. A cet effet, sachons tirer les leçons des expériences passées, et notamment du Grenelle. Sans un rapport de force social capable d’appuyer et soutenir les propositions les plus ambitieuses, et les seules à être à la hauteur des enjeux, il paraît improbable qu’elles soient adoptées par une « commission nationale à la transition énergétique » au sein de laquelle siègeront des industriels qui n’en voudront pas. Seul un mouvement social et écologique puissant et capable d’imposer ses propres exigences, en s’appuyant sur des luttes et alternatives concrètes, permettra d’éviter que ce soit un nouveau débat pour rien, un rendez-vous manqué.
Merci à tous les collectifs pour les vidéos et à Maxime COMBES pour le bilan de la journée internationale
Positionnement des collectifs, réunis en coordination à Ginestas (Aude), les 8 et 9 septembre 2012
- Détails
- Publié le lundi 10 septembre 2012 16:26
- Écrit par Non Merci !
Nous, collectifs anti gaz, huiles et pétrole de schiste sommes divers et avons choisi un fonctionnement sans représentation et non hiérarchisée où chaque collectif et chaque membre est libre et responsable quant à ses propos et ses actions. Unanimement, nous déclarons :
Pas de deux, promesses et chaussetrappes
Quels desseins cachés révèlent l'offensive médiatique des pétroliers de cet été ?
Que révèle le discours flou et contradictoire des différents membres du gouvernement ?
Ce pas de deux entre les pétroliers et le gouvernement à la veille de la conférence environnementale, nous dévoile une volonté manifeste de lancer les opérations d'exploration, puis d'exploitation des "gaz et huiles de schiste", l'une n'allant pas sans l'autre.
En effet, chacun sait qu'il n'y a plus, aujourd'hui, en France, de gisements d'hydrocarbures accessibles sans stimulation ou techniques néfastes pour l'environnement à court, moyen et très long terme.
C'est pourquoi, les collectifs citoyens contre les gaz, huiles et pétrole de schiste s'opposent à toutes les explorations et exploitations d'hydrocarbures tant terrestres que maritimes, car elles utilisent des techniques destructrices pour l'environnement et entrainent des conséquences désastreuses pour l'économie des territoires, la santé des populations et le climat.
Aussi, les collectifs citoyens contre les gaz, huiles et pétrole de schiste, réaffirment comme nécessité :
• La reprise en main par les citoyens des décisions qui les concernent ;
• La reconnaissance de la terre, de l'eau, de l’air, du vivant et des ressources en énergie, comme biens communs inaliénables et accessibles à tous, garants du bien-vivre;
• Le refus de la marchandisation de la nature et de ses ressources, notamment en dénonçant les pièges de l'économie verte.
Nous remettons en cause le système économique et productiviste dominant que cherchent à renforcer les puissances publiques et financières à tous les niveaux, nationaux, européens et internationaux.
Nous récusons les manœuvres utilisant l'esprit de la loi du 13 juillet 2011, comme le projet de résolution du Parlement européen qui donne une feuille de route à la Commission européenne et aux États membres, répondant ainsi aux attentes des industriels et des
spéculateurs.
Nous exigeons, que le code minier réformé après un débat citoyen, soit intégré dans le code de l'environnement. Dans ce nouveau code, la responsabilité pénale des sociétés mères, de leurs filiales et de leurs dirigeants, pour leurs activités en France comme à
l'étranger, doit être pleine et entière et non limitée dans le temps. De plus nous demandons la création de cours pénales, européenne et internationale, pour l'environnement.
Nous dénonçons la construction de l'acceptabilité sociale d'activités criminogènes à l'encontre de l'environnement et des populations, aux niveaux local et international. Cette construction, relayée par certains médias, nous fait miroiter une chimère : le
"redressement productif", et promet une pseudo indépendance énergétique et d'hypothétiques créations d'emplois, sur fond de crise économique.
Nous sommes critiques quant à ce qui émergera de la conférence "environnementale" des 14 et 15 septembre 2012.
La table ronde sur l'énergie va-t-elle utiliser comme base de travail l'un des plans de transition énergétique citoyens existants* ?
• Nous savons que nous pouvons développer un système énergétique propre, efficace, créateur d'emplois et peu cher.
• Nous pouvons nous affranchir des pollutions que produisent le nucléaire et les énergies carbonées.
• Nous demandons un engagement pour une sobriété et une transition énergétiques, basées sur les énergies décarbonées et pérennes.
• Nous attendons donc du gouvernement qu'ils mettent immédiatement en œuvre les conditions politiques et industrielles pour aller dans ce sens.
Face à l'urgence, nous réaffirmons la légitime détermination des collectifs à combattre fermement toutes explorations et exploitations d'énergies fossiles, quelques soient les techniques. Nous restons mobilisés et appelons les citoyens à devenir acteurs de leur avenir.
Soyons nombreux le 22 septembre, à la Journée internationale contre la fracturation et les gaz et huiles de schiste ("Global Frackdown") sur les rassemblements de Saint Christol‐Lèz‐Ales (Gard), Tournan en Brie (Seine et Marne), Aix les Bains (Savoie) et Beaumont de Lomagne (Tarn et Garonne).
* Type Négawatt.